L'école devra être réformée pour garantir une certaine hauteur de la réflexion, du raisonnement...
La RDC devrait à ce jour être capable d'aligner et de compter des intellectuels, dix fois plus, de la trempe du professeur LIHAU EBOE, des avocats comme NIMY MAIDIKA, Gérard KAMANDA, etc.
Evidement il ne fallait pas compter avec un système d'enseignement défectueux d'année en année depuis 1960...
Presque soixante années consécutives après l'indépendance le pays (l'école) n'a pas été capable de se fabriquer un creuset d'une classe politique éduquée, formée et professionnelle.
Des têtes vides, des fraudeurs sans aucun passé performant, des affairistes faussaires de passeports doublés de poltron, des condamnés et repris de justice, des personnes sans aucune carrière professionnelle connue et qui trouvent, tout de même, de la sympathie y compris auprès des personnes qui prétendent avoir été à l'école (qui n'ont certes pas retenu grand chose de leur scolarité)..., qui s'adonnent en plus à des rejets fondés sur les origines tribales ou ethniques...
J'ai noté, avec indifférence évidemment (indolence, même j'allais dire, puisque la bêtise n'attire jamais mon attention sauf s'il y a lieu de la corriger), qu'à Kinshasa et dans les deux anciens Kasai, tous les ressortissants kivutiens sont systématiquement et tout bêtement traités de rwandais,... Beaucoup plus lorsque le co-débateur, sujet à stigmatisation, prend de la hauteur...
Le rôle de l'école dans la production et l’amélioration de la pensée doit être valorisée.
Et je pense que la partie de l'administration sur laquelle devrait porter toutes les priorités de réformes, c'est celle qui est directement liée au fonctionnement et la gestion quotidienne d'institutions d'enseignement et de formations sectorielles..
Très dommage!
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L'auteur défend les libertés dans un pays en voie de devenir un Etat, une République et une Démocratie...
