dimanche 2 avril 2017

POUR QUE LES « PERES DE L’EGLISE CATHOLIQUE CONGOLAISE EN TIRENT UNE DEUXIEME LEÇON » : L’HISTOIRE S’EST-ELLE REPETEE ?

La Conférence Nationale Souveraine (CNS), alors convoquée par feu le Maréchal MONUTU, et qui s’est tenue entre 1990 et 1992, a été dirigée par Monseigneur Laurent MONSENGWO, alors Archevêque de l’ex Province Orientale.

Ce forum a drainé des millions d’espoirs. Il s’est malheureusement terminé en queue de poisson. Et personne à ce jour ne se rappelle de ce à quoi elle a abouti, puisque manifestement elle n’a abouti à aucune conclusion historiquement défendable.

Pire, dans un flou total, son président qui n’a jamais pris une position autrement courageuse tendant, par exemple, à appeler le peuple à s’approprier le processus, a laissé s’ouvrir, sur fond des négociations des postes (là encore, il ne s’agissait que du poste de premier ministre, dont au centre le nom de Tshisekedi) des forums parallèles parmi lesquels les conclaves politiques du palais de la nation.

De là, la troisième voix,… jusqu’au jour où arriva le « troisième larron »,… qui les chassa tous de l’arène,… !

Une fois encore, l’implication politique directe des « pères de l’église catholique congolaise », entre 2016 et 2017, n’a pas arrêté de ternir leur image déjà très entamée depuis les années 1990.

On a parlé de corruption, on a parlé des positionnements politiques, notamment pour certains d’entre eux qui sont directement liés, biologiquement, à des protagonistes politiques de l’opposition (du Rassemblement, dit-on), on a parlé des conciliabules avec des membres de la Majorité pour certains d’entre eux, etc.

Quoi qu’on ait dit, vu et entendu, les résultats de l’implication politique et directe des « pères de l’église catholique congolaise » ne sont pas très différents de ceux obtenus par eux entre 1990 et 1992.

Le communiqué du cabinet du chef de l’Etat rendu public il y a environ une semaine (signé de la main du directeur adjoint du cabinet, Monsieur KAMBILA) confirme l’incapacité avec laquelle les « pères de l’église catholique congolaise » ont une fois encore traité des questions aussi sensibles. Des questions qui, une fois encore, ont drainé, des millions d’espoirs au sein de la population.

Et comme entre 1990 et 1992, une fois encore, au centre des débats conduits par eux, le poste de premier ministre, avec comme « point d’achèvement » le nom de Tshisekedi,… (encore !)

Le chef de l’Etat vient de constater qu’ils n’ont pas affiché un leadership suffisant et nécessaire pour arriver au bout de se travail qu’ils s’étaient drôlement arrogés et qu’ils prétendaient terminer en « trois jours » (je ne crois pas que cette échéance ait été décidé par référence à la Sainte Bible. Mais j’en ris un peu… !)

Face à cette incapacité réaffirmée, à la perte continue du temps, de l’argent, des énergies, de la crédibilité de l’église catholique romaine en RDC,….le chef de l’Etat s’est ainsi décidé de prendre la question en main et de prendre une position qu’il communiquera le moment venu au peuple via le congrès.

Les « pères de l’église catholique congolaise » s’aventureront un autre jour, une troisième fois ? Libre à eux,…

Ne dit-on pas qu’une première fois passe, qu’une deuxième lasse et qu’une troisième casse ?

Cordiale salutation.
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L'auteur défend les libertés dans un pays en voie de devenir un Etat, une République et une Démocratie...