Je viens de
publier un livre intitulé : « Les infractions de presse : Régime
de répression et options de reformes ».
Il s’agit d’un
véritable matériel d’information sur les infractions généralement commises par
les médias et les journalistes. Il s’adresse à toutes les parties prenantes du
domaine de la presse dont en particulier les opérateurs et les professionnels.
Ce livre constitue
un véritable plaidoyer pour la réforme du cadre juridique et institutionnel
relatif à la répression des infractions commises par voie de presse. Cadre
devenue liberticide, ne conjuguant plus avec le vœu démocratique.
Enfin, ce livre
est un véritable vade mecum pour les
défenseurs de la liberté de la presse ainsi que pour les travailleurs des
centres de monitoring (OMEC, UNPC, CSAC, JED,…) de la liberté d’expression en
cela qu’il leur offre une nomenclature relativement exhaustive des fautes
généralement commises ou commissibles par voie des médias. Il leur renseigne
sur le régime de répression de ces fautes et renforce leurs demandes de
reformes.
Loin
d’être un ensemble de théories d’école, très pratique, il offre aussi au
parlement, au gouvernement, aux enseignants en droit et en communication ainsi
qu’à leurs étudiants respectifs, aux opérateurs et professionnels du domaine du
droit et des médias, aux instances de régulation et d’autorégulation, une
matière rarement abordée dans le cadre de leurs débats, de leurs enseignements
et de leurs pratiques professionnelles.
Son
utilité pratique est évidente pour les parlementaires et les membres du
gouvernement à qui incombe le premier devoir d’adapter le cadre normatif au
contexte démocratique du pays ainsi que pour les avocats, les magistrats et
autres praticiens du droit.
Il
est divisé en deux chapitres. Chacun de ces chapitres est respectivement
subdivisés en deux et trois sections. Le premier chapitre traite du régime général applicable à la liberté de la
presse et aux infractions commises par voie de presse. Il présente et
analyse les notions fondamentales relatives à la liberté de la presse et aux
infractions types commissibles par voie de presse.
Il
les envisage dans une approche comparée des législations de quelques pays dont
la pratique judiciaire, la pratique de la régulation des médias et
d’autorégulation de la presse peuvent servir de référence pour des reformes
éventuelles du régime congolais et dans une perspective de consolidation des
acquis de la démocratie congolaise.
Les
infractions dont question sont présentées et analysées en regard de leurs
régimes de répression respectifs. Ceci, dans une perspective de dégager leurs
forces et les faiblesses aux fins d’entrevoir les reformes nécessaires.
Après
avoir démontré l’excès du régime de répression desdites infractions, démontré
combien les limites d’un tel régime freinent continuellement l’éclosion d’une
libre expression des idées et des pensées à travers les médias, démontré
combien le cadre normatif qui s’y applique est devenu obsolète, ce chapitre
analyse et envisage que l’instance de régulation des médias et celle
d’autorégulation de la profession soient mises à profit pour l’amélioration de
l’existant.
Le
deuxième chapitre pose les pistes d’améliorations
de l’existant au regard du contexte spécifique du pays. Il propose des
reformes en partant des avancées constatées à travers les législations et les
pratiques d’autres pays qui peuvent servir de références. Nourri d’une forte
conviction réformatrice, il propose des schémas de sortie en termes du cadre
répressif afin d’adapter la qualité de la liberté de la presse au vœu de la
démocratie congolaise, consolidée à l’issue de deux législatures consécutives
et non interrompues.
En
attendant l’appréciation finale du prix de l’éditeur, je vous convie à en faire
large promotion dans vos milieux respectifs.
Respectueusement !
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L'auteur défend les libertés dans un pays en voie de devenir un Etat, une République et une Démocratie...