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mercredi 26 février 2020

JE CROIS QU’IL N’EST PAS POSSIBLE QUE VITAL KAMERHE AIT DETOURNE DES FONDS NI QU'IL ETE A LA BASE DU RALENTISSEMENT DES TRAVAUX !

J’ai beaucoup hésité avant d’écrire ces petits riens. Mais je n’y ai pas résisté, plus par devoir de citoyen réfléchi amoureux de la critique constructive que par ré-actionnisme contre la rue et l’inintelligence perceptible de l’argumentaire très généralisé à l’UDPS, et qui m’a paru à tout le moins simplement haineuse.

I.                    PARLONS DES FAMEUX TRAVAUX DE SAUTS-DE-MOUTON…

L’accusation est la chose la plus simple à faire. Mais pour ceux qui prennent un peu de leur temps pour user de leurs « têtes », avant toute accusation contre Kamerhe et contre toutes les autres actuelles victimes innocentes de la haine humaine, il serait bon de trouver préalablement des réponses au questionnement suivant :

1.       Si le gouvernement a déjà affirmé au cours de l’un de ses conseils que le ralentissement des travaux, notamment des « sauts-de-moutons », est dû aux retards de décaissements, comment ce même ralentissement dont la cause est le non décaissement peut-il en même temps être dû à un détournement des fonds ?
2.       Le fait pour Kamerhe d’avoir été le coordonnateur national des travaux ordonnés par le Chef de l’Etat a-t-il fait de lui l’ordonnateur des finances de l’Etat, fonction échue au ministre en charge des finances ? Peut-on affirmer que sa seule signature était suffisante pour obtenir les décaissements à la banque centrale ?
3.      Le fait d’avoir été coordonnateur national de ces travaux lui-a-t-il donné l’occasion d’opérer des engagements (compétences du ministre en charge du budget) et de donner ordre à la banque central pour le décaissement (compétence du ministre en charge des finances), alors que les deux étaient bien à leurs places et en pleines fonctions ?
4.      Même en supposant qu’il ait engagé, liquidé et ordonné les payements, comment expliquer le silence total du premier ministre qui est le chef du gouvernement et qui est le premier responsable de l’exécution du programme du chef du chef de l’Etat, si tant est qu’il n’en a rien à foutre ?
5.      Connaissant sa grande expérience de gestionnaire et (il faut tout de même le dire) ses mains blanches à tous les postes de responsabilité où il est passé dans ce pays, le directeur de cabinet qui ne signe que par délégation de pouvoirs de son chef pouvait-il engager des actions sans autorisation directe ou indirecte de celui-ci ?
6.      La rue et les fanatiques d’ordre tribal, bien connus au cabinet du chef de l’Etat, seraient-ils en train d’opiner en lieu et place de l’unique personne qui est sensée donner des instructions à, contrôler et sanctionner Monsieur Kamerhe ? Juges et parties ?
7.      Finalement, comment raisonnablement pourrait-on oser penser que le directeur de cabinet du chef de l’Etat a pu avoir un contrôle sur les virements des fonds de la banque centrale vers les comptes bancaires des bénéficiaires des travaux après que les marchés des travaux aient été attribués ?
8.      Puisque les fonds n’étaient pas logés dans les bureaux du chef de l’Etat, par quels mécanismes Kamerhe pouvait-il à la fois ordonner les paiements par la banque centrale et contrôler les virements vers et dans les comptes bancaires des bénéficiaires des marchés pour à la fin les détourner ?

II.                  A PROPOS DE FAMEUX QUINZE MILLIONS DE LA DECOTE PETROLIERE…

Voilà un autre aspect où, il me semble, fusent des accusations à n’en point douter superficielles. Les personnes moyennement intelligentes pourraient se poser les questions suivantes pour pousser les mécréants à un peu plus de raisonnement :

1.       La décote de 2019 était-elle la première perçue par le pays, à travers le même compte bancaire et avec les mêmes signataires sur ledit compte ?
2.       Kamerhe était-il l’un de ces signataires sur le compte par lequel serait passés cette importante somme d’argent ?
3.      Qui sont-ils ces oints de l’autre, qui ont toujours eu accès au compte bancaire par lequel est passé ou par lequel est toujours passé la fameuse décote pétrolière ?
4.      Les signataires sur ce compte ont-ils des liens directs ou indirects avec le directeur de cabinet du chef de l’Etat ?

Faisons plus usage de nos têtes que de nos cœurs. L’accusation est souvent animale lorsqu’elle n’est pas assise sur des éléments d’informations pertinentes et de preuves solides ! S’il y a des réponses positives qui seront ultérieurement apportées à chacune de ces questions, très évidement je serai simplement heureux d’avoir prêté des orientations pour une démarche plus structurée.

Comme simple citoyen, j’ai parlé !